- Les dépenses publicitaires dans le secteur de l'enseignement supérieur ont augmenté de 19 % entre mai et juin
- Les médias sociaux dominent les dépenses publicitaires dans la course aux nouveaux étudiants
- Les établissements d'enseignement qui dépensent le plus en publicité sont dévoilés
Sydney - 7 août 2024 - Nielsen a publié ses dernières données Ad Intel et Consumer and Media View (CMV) sur le secteur de l'enseignement supérieur en Australie, révélant une augmentation significative du nombre de personnes cherchant à poursuivre des études supérieures et des institutions qui dépensent beaucoup pour les attirer.
Selon Nielsen CMV, le pourcentage d'Australiens (âgés de 16 ans et plus) exprimant leur intention d'étudier au TAFE ou à l'université au cours des 12 prochains mois a considérablement augmenté. En 2019, ce chiffre n'était que de 7 %, il a plus que doublé pour atteindre 15 % en 2023, avant de grimper à 22 % en 2024.
En outre, les données de Nielsen Ad Intel montrent que les prestataires d'enseignement supérieur australiens dépensent beaucoup pour attirer de nouveaux étudiants, avec des dépenses publicitaires combinées dépassant 175,5 millions de dollars entre juillet 2023 et juin 2024. Notamment, il y a eu une augmentation de 19% de mai à juin de cette année seulement.
Les médias sociaux ont représenté 60 % du total des dépenses publicitaires des institutions, l'affichage général étant également largement utilisé dans le mix publicitaire.
Comme on pouvait s'y attendre, les diplômés du secondaire âgés de 16 à 17 ans constituent le groupe le plus important ayant l'intention d'entreprendre des études supérieures au cours de l'année à venir, mais les générations plus âgées ont également l'intention de se lancer dans les études.
Répartition par âge des personnes ayant l'intention d'entreprendre des études supérieures au cours des 12 prochains mois :
16-17 : 49%
18-24 : 18%
25-39 : 22%
40-54 : 17%
55+ : 4%
Les données révèlent également que 75 % des personnes souhaitant poursuivre des études supérieures au cours de l'année suivante ont actuellement un emploi, dont 44 % travaillent à temps plein, 31 % à temps partiel et 18 % de manière occasionnelle, ce qui indique un désir de se perfectionner et d'améliorer leurs qualifications.
En outre, 54 % des personnes ayant l'intention d'étudier sont des parents ou ont des enfants à la maison. Parmi ce groupe, 20 % ont au moins un enfant de moins de 5 ans, 27 % ont au moins un enfant de 5 à 12 ans et 27 % ont au moins un enfant de 13 à 17 ans.
Rose Lopreiato, responsable commerciale de Nielsen Ad Intel pour l'Australie, a déclaré : "Ce secteur est très important - pour les institutions, les étudiants et le pays dans son ensemble - et cela se reflète dans les chiffres des dépenses publicitaires. Ils démontrent la difficulté d'attirer les étudiants lorsqu'ils envisagent de choisir leur TAFE ou leur université dans un marché aussi concurrentiel et soulignent la nécessité pour les prestataires de services éducatifs d'atteindre les bons groupes démographiques, aux bons endroits et au bon moment - et rien ne le fait mieux qu'Ad Intel".
Glenn Channell, responsable des analyses avancées pour la région Pacifique chez Nielsen, ajoute : " Les diplômés du secondaire mis à part, de plus en plus d'Australiens envisagent de faire des études supérieures. Il n'a donc jamais été aussi crucial pour les établissements d'enseignement supérieur d'offrir des possibilités d'éducation et d'avancement de carrière à un éventail de plus en plus diversifié de personnes, en particulier celles qui ont des obligations familiales. Nielsen CMV leur permet de le faire - en observant les clients potentiels de l'enseignement supérieur à travers une lentille d'audience avancée, offrant une image plus holistique des comportements, des préférences et des habitudes de vie, inégalée sur le marché".
En ce qui concerne les publicités, les étudiants australiens du secondaire qui souhaitent poursuivre des études supérieures au cours des 12 prochains mois sont 75 % plus susceptibles que la population moyenne de répondre aux publicités en ligne, 2,5 fois plus susceptibles de cliquer sur les publicités vidéo et près de 2,8 fois plus susceptibles de cliquer sur les bannières publicitaires. En outre, 32 % d'entre eux trouvent les publicités en ligne et mobiles utiles si elles sont adaptées à leurs centres d'intérêt, soit 48 % de plus que la population moyenne.
*Source : Nielsen CMV, juillet 2019 - juin 2020, juillet 2022 - juin 2023, juillet 2023 - juin 2024, base : Toutes les personnes de 16+ et ;
Nielsen Ad Intel, juillet 2023 - juin 2024
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